Gauthier Toulemonde réalise un reportage sur une improbable poste russe, installée à une centaine de kilomètres du pôle Nord géographique. Cette base temporaire, posée sur la banquise, témoigne à la fois de l’ingéniosité humaine et de la fragilité des installations dans cet univers extrême.
Extrait du reportage :
« Curieuse impression que d’aller vers un “nulle part”, vers un petit bout de glaçon que l’on appelle une base où l’homme a modestement disposé quelques tentes (…) En survolant la banquise, on croit survoler le Sahara car elle n’est pas plate. Les formes sont souvent identiques, sauf que le jaune du sable se transforme ici en blanc. D’immenses crevasses bleues ou grises rappellent que la mer est présente sous trois à quatre mètres d’épaisseur de glace. La banquise est un monde inouï et très spectaculaire. »
Cette immersion au cœur de l’Arctique renforça son désir d’explorer les confins du monde, là où l’homme n’est qu’un visiteur éphémère.







