Une terre française oubliée dans le Pacifique
En 2005, Gauthier Toulemonde rejoint l’expédition naturaliste menée par Jean-Louis Étienne sur l’atoll de Clipperton, une île française perdue au cœur du Pacifique. Reportage et immersion sur une terre inhospitalière, balayée par les vents et difficile d’accès, où l’homme ne peut s’installer que provisoirement. Cette expédition fut aussi une révélation : en voyant les chercheurs travailler grâce à des panneaux solaires et une éolienne, Gauthier entrevoit la possibilité de réaliser un jour son rêve — vivre seul, en autarcie, sur une île déserte.
Extraits du livre Chroniques insulaires
« La mer est agitée avec un fort clapot et nul ne sait dans quelles conditions va se dérouler l’arrivée sur l’atoll… Vers 9 heures un point noir apparaît et Simon me confirme qu’il s’agit bien du rocher de Clipperton. Quinze minutes plus tard, ce sont des cocotiers qui semblent surgir de l’eau de façon irréelle. »
« Les chercheurs présents sur cette terre ingrate travaillaient tous munis d’ordinateurs alimentés par des panneaux solaires et une éolienne. Je compris alors que les énergies renouvelables me permettraient un jour de réaliser mon rêve : vivre en autarcie sur une île déserte. »
Clipperton fut bien plus qu’un simple reportage : une étape fondatrice. C’est là, au milieu du Pacifique, que Gauthier découvrit concrètement comment les énergies renouvelables pouvaient rendre possible son rêve d’isolement volontaire. L’étincelle de Web Robinson était née.











