Parutions en novembre
Réédition enrichie De l’île déserte à la mer de sable – Un aventurier entre chien et chat (Éditions F. Deville)
Gauthier Toulemonde, membre de la Société des Explorateurs français, a choisi de tracer son propre chemin loin des sentiers battus. Son livre nous transporte sur une île isolée en Indonésie, où Gauthier s’installe avec pour seuls compagnons son fidèle chien et son espiègle chat. Mais ce n’est que le début de son périple. L’aventure atteint son apogée lorsqu’il défie les déserts les plus impitoyables d’Oman, guidé par la volonté de vivre en harmonie avec la nature.
La première nuit en solitaire est un moment de révélation, où le silence éternel enveloppe Gauthier, le laissant contempler le rythme immuable des journées marqué par un soleil qui devient son unique horloge. Les murailles de dunes s’élèvent avec la naissance de l’aube, créant un spectacle saisissant dans l’isolement absolu.
Ce n’est pas simplement un récit d’exploration, mais une introspection profonde sur le besoin de faire une pause dans la vie quotidienne, de s’éloigner du tumulte du monde pour se rapprocher de la nature. Gauthier Toulemonde partage ses moments de solitude, ses émerveillements et les défis surmontés, invitant les lecteurs à réfléchir à leur propre quête de sens et de paix intérieure. Il nous décrit un voyage fascinant où la recherche de l’inconnu devient le chemin vers la découverte de soi-même.
« De l’île déserte à la mer de sable » est une ode à l’exploration, à la nature et à la quête éternelle de notre place dans ce vaste monde.
Sortie de Sur la ligne de crête – Seul à 3 300 mètres d’altitude (Éditions F. Deville, 2025)
Quand Gauthier Toulemonde décide de passer plusieurs semaines seul dans un bivouac accroché aux cimes valaisannes, il pense fuir le tumulte. Il va, au contraire, rencontrer la vie dans toute sa densité : le souffle du vent qui sculpte la neige, les traces furtives d’un loup, la musique de Debussy ou de Satie qui réveille des souvenirs enfouis, la présence obsédante de deux voix captées à la radio — Adriana et Mario — dont il ignore si elles sont réelles ou rêvées. Au fil des jours, l’isolement devient un miroir : surgissent l’enfance, les fantômes aimés, la beauté brute d’un ciel constellé. Chaque pas, chaque note, chaque silence creuse une « géographie intérieure » où la frontière entre réalité et imagination se brouille.
Sur la ligne de crête invite le lecteur à une plongée sensorielle et poétique dans les hauteurs – à la croisée du journal de montagne, de l’essai intime et du récit d’aventures.
En épilogue, un dialogue avec le psychologue Pierre-Alain Crépon prolonge l’expérience et interroge notre rapport au manque, à la mémoire et à la quête de soi.
« Fermez la porte, ouvrez grand les volets du cœur : derrière la neige commence un autre monde. »

